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Sommet de Gaborone

le Constitutionnalisme et la Consolidation de la Démocratie en Afrique
 

Du 6 au 8 juillet 2022
Gaborone, Botswana

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Le gouvernement du Botswana et le National Democratic Institute co-organisent un Sommet sur le Constitutionnalisme et la Consolidation de la Démocratie en Afrique à Gaborone, au Botswana, du 6 au 8 juillet 2022

L'événement comporte des contributions de chefs d'État africains, anciens et actuels, qui sont de fervents partisans de la gouvernance démocratique. Ils seront accompagnés de dirigeants politiques, de membres de la société civile, d'universitaires et de représentants d'institutions régionales telles que l'Institut Katiba, basé à Nairobi, Africtivistes, Tournons la Page, la Cité présidentielle et le Réseau africain des juristes constitutionnels (ANCL).

Le sommet comprendra les discussions sur les sujets tels que le respect de l'ordre constitutionnel sur le continent et le renforcement du discours politique en faveur du respect de la limitation des mandats présidentiels.

Galerie de Photos
Programme

Panel I : Le constitutionnalisme et les défis du recul démocratique en Afrique 

Modérateur

M. Oshinka Tsiang, Secrétaire Permanent Adjoint, Information et Diffusion, Ministère d’Etat à la Présidence

Panélistes

S.E.Mme Joyce Banda, Ancienne Présidente du Malawi (les remarques de S.E. ont été présentées par son Assistant Spécial, M. Arnold Mnelemba)

Mr. Siphosami Malunga, Directeur Exécutif OSISA et Directeur de Programmes OSF-Afrique

Ces dernières années, la démocratie a connu un recul sur le continent Africain. Ainsi, le continent est passé de la croissance démocratiques des années 1990 à un retour en arrière vers la période des régimes autocratiques et militaires. Beaucoup d’avancées durement acquises pour renforcer les institutions et les pratiques démocratiques au début des années 1990s ont été perdues, et des régimes autoritaires ont resurgi, limitant les espaces de libertés et de participation citoyenne en faveur de leur pouvoir personnel.  En ce faisant, ces leaders autoritaires ont systématiquement violé les normes constitutionnelles démocratiques. Pour ouvrir les discussions, des éminents anciens chefs d'État  vont partager leurs réflexions sur l'état de la démocratie en Afrique à l’heure actuelle, les raisons pour lesquelles la tendance à la consolidation démocratique s'est inversée, et ce qui devrait être fait par les acteurs nationaux et internationaux pour contrecarrer ce recul démocratique.​

Questions aux panélistes :

  • Qu'est-ce qui n’a pas marché après les transitions réussies des années 1990s - les défis ?

  • Comment consolider la démocratie dans le contexte actuel ?

  • En quoi devrait consister la contribution effective des acteurs nationaux et internationaux dans la relance democratique?

Panel II : La recherche Africaine sur la limitation des mandats constitutionnels

Modératrice

Mme. Melene Rossouw, Directrice Executive, Women Lead Movement

Introduction

Dr. Elvis Fokala, Président Exécutif, Réseau Africain du Droit Constitutionnel (ANCL)

Panélistes

Prof. Charles Fombad, Directeur de l’Institut du Droit International et Comparatif for International en Afrique

Dr. Adem Abebe, Expert juridique et Conseiller au Journal International du Droit Constitutionnel

Dr. Yvonne Oyieke, Secrétaire adjointe ANCL et professeur à la Faculté de Droit de l'Université de Pretoria

Pour ce panel, le Dr Elvis Fokala, du Réseau africain des juristes constitutionnels (ANCL), partagera les résultats préliminaires de la recherche sur la limitation des mandats constitutionnels à travers le continent.  Menée par des chercheurs Africains, la recherche vise à identifier les défis du constitutionnalisme, les perceptions des populations à la base, ainsi que les actes posés en soutien aux régimes démocratique.  Elle mettra l’accent sur les initiatives remarquables de mouvements citoyens résilients pour contrer le recul démocratique et le non-respect du constitutionnalisme. Les panélistes vont aussi s'appuyer sur des études de cas menées dans trois pays de différentes sous régions du continent.​

Panel III : Perspectives sur la consolidation du constitutionnalisme en Afrique

Modérateur

Dr. Bashi Mothusi, Coordinateur, Projet Recherches sur la Démocratie, Université du Botswana

Contributions Pré-enregistrées

S.E.M. Hage Geingob, Président de la Namibie 

S.E.M. Ulisses Correia e Silva, Premier Ministre du Cabo Verde

Panéliste

Professor Lekorwe Mogopodi, Associate Professor, University of Botswana/National Coordinator and Investigator for Afrobarometer

Plusieurs chefs d'État et chefs de gouvernement africains en exercice partageront leur appréciations de la démocratie, de la bonne gouvernance et du constitutionnalisme dans l'exercice du pouvoir. Ils parleront de la protection que la limitation des mandats constitutionnels accorde aux processus démocratiques, ainsi que de la manière dont les partenaires internationaux et régionaux devraient contribuer à renforcer les normes démocratiques. Les chefs d'État/de gouvernement mettront aussi l’accent sur des initiatives qu'ils ont lancées ou soutenues sur le plan national ou régional pour consolider le constitutionnalisme en tant que pilier essentiel de la démocratie.

Les questions aux panélistes : 

  • Perspectives personnelles sur l'avenir démocratique de l'Afrique ?

  • Que devraient faire les institutions régionales et continentales pour approfondir les principes et les pratiques démocratiques ?

  • Comment renforcer l'adhésion aux instruments juridiques existants tels que la charte africaine sur le D.E.G., afin d’assurer une meilleure mise en œuvre par les acteurs politiques?

Panel IV : Le leadership féminin et les efforts de démocratisation en Afrique

Modérateur

M. Thebeyame Ramoroka, Editeur, Botswana DailyNews Université du Botswana 

Panélistes: 

S.E. Mme Joyce Banda, Ancienne Présidente du Malawi 

Hon. Annah Mokgethi, Ministre du Travail et de l'Intérieur, République du Botswana

Mme Oby Ezekwesili, Présidente/CEO de Human Capital Africa (HCA) et Fondatrice de l’Ecole des Politiques, Politiques Appliquées et de la Gouvernance (SPPG)/#FixPolitics, Ancienne Vice Présidente pour l’Afrique à la Banque Mondiale

Mme Corinne Momal-Vanian, Directrice Exécutive de la Fondation Kofi Annan

Malgré les efforts déployés pour améliorer la parité entre les sexes dans la sphère politique africaine, les femmes continuent de se heurter à des obstacles considérables pour accéder aux plus hautes fonctions. Jusqu'à présent, une seule femme a été élue présidente sur le continent.  Actuellement, une seule femme occupe le poste de président sur les 54 chefs d'État en exercice. Au cours de cette discussion, d'anciennes présidentes partageront leurs expériences de chefs d'État, y compris les défis et les opportunités rencontrés dans leur fonction en raison de leur sexe. Les panélistes discuteront des raisons pour lesquelles les femmes dirigeantes ont tendance à respecter la constitution et l'État de droit plus que leurs homologues masculins, et comment la constitution et la limitation des mandats renforcent la participation politique des femmes. Elles feront aussi des recommandations sur les mesures concrètes à prendre pour augmenter l'inclusion et les opportunités pour la génération montante de femmes dirigeantes.

Panel V : Le pouvoir exécutif et l'éthique de la gestion du pouvoir politique

Moderateur

Siphosami Malunga, Directeur Exécutif de OSISA/Directeur des Programmes Afrique OSF

Panélistes

Hon. Roelf Meyer, ancien Ministre des Affaires Constitutionnelles, Afrique du Sud

Dr. Oby Ezekwesili, Présidente/CEO de Human Capital Africa (HCA) et Fondatrice de l’Ecole des Politiques, Politiques Appliquées et de la Gouvernance (SPPG)/#FixPolitics, Ancienne Vice Présidente pour l’Afrique à la Banque Mondiale

Dans toute démocratie, les dirigeants élus portent le mandat à eux confié par les citoyens lors des élections, ce qui symbolise le contrat social qui engage le peuple et ceux qui gouvernent dans le cadre de la constitution, et un ensemble de valeurs démocratiques. Au-delà de la lettre et de l'esprit de la constitution et d'autres instruments juridiques, il y a la question du comportement éthique des dirigeants qui fait la différence entre les dirigeants performants et ceux qui ne le sont pas.  Ce panel se concentrera sur l'éthique comme valeur capitale de régulation du comportement politique et qui souvent sert a relever la barre pour ceux qui gouvernent. Le panel examinera comment les réformes constitutionnelles devraient servir à renforcer les normes démocratiques et ouvrir les champs de libertés plutôt que de les affaiblir ou de les renfermer.

Questions aux panélistes : 

  • Comment inciter des comportements éthiques des dirigeants pour favoriser une meilleure gouvernance démocratique ?

  • Au-delà des constitutions et autres instruments juridiques, quelles valeurs les sociétés africaines peuvent-elles mettre en place pour renforcer le comportement éthique des politiques ?

  • Quels modèles de comportement des dirigeants éthiques le continent devrait-il suivre ?

Panel VI : Les institutions régionales face au recul démocratique

Modérateur

Dr. Kebapetse Lotshwao, Directeur du Département des Sciences Politiques, Université du Botswana   

Panélistes

Mme. Abibata Tientega Barry, Responsable du Département des Affaires Politiques, Union Africaine

M. Sheuneni Kurasha, Directeur de programme pour la démocratie et la gouvernance pour le Forum parlementaire de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)

M. David Michael Onen, Chargé Principal des Affaires Politiques, Communauté d'Afrique de l'Est

M. David Dosseh, Coordinateur de Programmes, Tournons la Page, Togo

Les institutions régionales jouent un rôle important dans la promotion des normes démocratiques et la résolution des conflits entre et au sein des pays membres. Ces institutions fonctionnent dans le cadre de structures et d'outils existants visant à préserver les normes démocratiques, tels que la charte de l'Union africaine sur les élections, la démocratie et la gouvernance, et le protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance ; toutefois, ces dernières années, ces structures se sont montrées insuffisantes pour contrer le recul de la démocratie dans les pays membres. Au cours de la discussion, les représentants des principales institutions régionales évalueront leurs stratégies pour freiner le recul de la démocratie sur le continent et partageront leurs idées sur les possibilités d'innovation et d'amélioration de leurs approches.

Questions aux panélistes : 

  • Comment les institutions régionales peuvent-elles être plus efficaces pour freiner le recul de la démocratie sur le continent ?

  • Comment les organisations régionales peuvent-elles inspirer un plus grand respect et une meilleure mise en œuvre des instruments et cadres juridiques qui renforcent le constitutionnalisme et l'État de droit ?

  • Quelles sont les possibilités d'innovation et de synergies accrues entre les organisations régionales ?

Panel VII : La société civile et la mobilisation citoyenne en faveur de la limitation des mandats

Moderator

M. Dickson Omondi, Directeur Régional Afrique Australe et du Sud, NDI

Panelist

Mme. Christine Nkonge, Cofondateur et président d'AfricTivistes, Sénégal

M. Cheikh Fall, Co-Founder and President at AfricTivistes, Senegal

Mme. Ruth Omondi, Experte en communication et média pour l’Afrique, OSF

M. Monametsi Sokwe, Directeur Exécutif du Conseil des Organisations Non-Gouvernementales (BOCONGO)

M. James Nkuubi, Président du groupe de travail sur les droits politiques a la Faculté de Droit, Université de Makerere, Ouganda

Ces dernières années, de nombreux mouvements citoyens ont vu le jour pour soutenir la limitation des mandats constitutionnels, souvent en opposition aux tentatives d'abrogation desdites limites par les dirigeants. Beaucoup d’organisations et réseaux régionaux de la société civile ont entrepris des initiatives pour défendre leurs constitutions et pour sensibiliser les populations aux mérites de la limitation des mandats constitutionnels. Ce panel va échanger sur les stratégies nouvelles et innovantes employées par trois organisations régionales de la société civile et visant à renforcer le soutien au constitutionnalisme et à la limitation des mandats. Les panélistes examinerons les défis et les opportunités de la coordination des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer à travers le continent.​

Questions aux panélistes :

  • Comment faire participer les femmes, les jeunes et d'autres groupes traditionnellement marginalisés au plaidoyer pour promouvoir le respect de la limitation des mandats constitutionnels ?

  • Comment créer des synergies entre les organisations de la société civile et les icônes culturelles influentes (telles que les artistes, les athlètes et les écrivains) afin de rassembler et de promouvoir l'intérêt national et l'adhésion au principe de la limitation des mandats constitutionnels.

  • Quelles sont les opportunités à saisir par les OSC pour mobiliser le soutien des citoyens en faveur de la limitation des mandats sur le continent ?

  • Comment pouvons-nous travailler avec les médias afin de mobiliser une pression publique pour les limites constitutionnelles des mandats sur le continent ?

Panel VIII : L'Afrique de Demain : les jeunes, la politiques et la limitation des mandats

Moderator

M. Levison Kabwato, Gestionnaire en communication et plaidoyer, OSISA

 

Panelistes: 

Mme. Sonia Gaebolae, Responsable de la communication, de la recherche et du plaidoyer, Center for Public Integrity, Botswana

Mme Aisha Dabo, Cofondatrice et coordinatrice, AfricTivistes, Sénégal

Mme Rachel Mims, Gestionnaire de programme principale, NDI

L'Afrique a la population la plus jeune du monde, 70 pourcent de la population de l'Afrique subsaharienne étant âgée de 30 ans ou moins. En janvier 2021, l'âge moyen des citoyens du continent était de 19 ans, tandis que l'âge moyen des présidents africains était de 62 ans. Le continent compte les deux présidents les plus anciens au pouvoir du monde, le président Obiang Nguema de Guinée équatoriale (43 ans au pouvoir) et le président Paul Biya du Cameroun (40 ans au pouvoir).  Malgré les obstacles socio-économiques et politiques, les jeunes Africains continuent de faire preuve d'un énorme dynamisme par la vivacité de leur engagement dans la société civile et leurs efforts pour accéder à des fonctions politiques et électives.  Cette table ronde devrait permettre d'écouter les jeunes africains et d'explorer les moyens de faire entendre leur voix et de créer un environnement propice à leur engagement dans le domaine politique.  Le panel se concentrera aussi sur les attentes des jeunes vis-à-vis de leurs dirigeants élus et sur la manière dont la limitation des mandats constitutionnels peut renforcer la responsabilité et créer davantage d'opportunités pour les jeunes et les autres groupes traditionnellement marginalisés.

Questions aux panélistes : 

  • Comment les priorités des jeunes peuvent-elles être mises à profit pour renforcer le constitutionnalisme et l'État de droit ?

  • Quelles stratégies et techniques de mobilisation des jeunes pour une meilleure gouvernance et le respect de la limitation des mandats ?

  • Quelles approches innovantes et adaptatives pour l'engagement des jeunes africains en politique ?

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